ExclusifParis 2024 : « Ces Jeux doivent permettre de changer la société » (Vincent Roger, Région Ile-de-France)
« Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 doivent permettre de changer la société de façon positive, via le sport. On obtiendra de grands résultats si on encourage la pratique du sport et si on partage les valeurs liées au sport », déclare Vincent Roger
Délégué ministériel en charge de la Grande Cause Nationale 2024 @ Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative (MSJVA)
, délégué spécial pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 auprès de Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France, à News Tank, le 21/04/2021.
« Je n’ai aucun doute sur le fait que nous allons savoir organiser les Jeux Olympiques et Paralympiques. La question est de savoir ce qu’on veut faire de ces Jeux », explique-t-il.
Aussi souhaite-t-il que le grand rendez-vous de 2024 à Paris soit à la fois une fête populaire, une réussite au niveau sportif pour les couleurs françaises, une occasion de mobiliser la jeunesse et de marquer symboliquement l’entrée dans l’ère de l’après-Covid grâce à un « new deal olympique. »
« Dans la période de sortie de crise que nous espérons, les Jeux peuvent être producteur de “soif de vie” pour reprendre l’expression du sociologue Jean Viard », affirme Vincent Roger qui répond aux questions de News Tank.
« La réussite des Jeux passe par le respect absolu de “l’esprit Lima” » (V. Roger)
« C’est à Lima, au Pérou, que Paris a obtenu les Jeux le 13/09/2017. C’est à ce moment-là où, quelles que soient nos appartenances politiques, notre diversité, nos opinions, nous avons su nous rassembler pour un objectif commun. »
Dans quel état d’esprit êtes-vous à un peu plus de trois ans des Jeux de Paris 2024 (1 191 jours au 22/04/2021) ?
Globalement, l’organisation de Paris 2024 est sur de bons rails. Je n’ai aucun doute sur le fait que nous allons savoir organiser les Jeux Olympiques et Paralympiques pour plusieurs raisons :
- Nous avons une expérience forte en matière de GESI (Grands Événements Sportifs Internationaux).
- Nous sommes un pays riche avec des externalités positives fortes, notamment en termes d’infrastructures.
- Nous avons des préfets, à commencer par le DIJOP (Délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques) Michel Cadot Membre du Cabinet @ Cabinet du Premier ministre (Michel Barnier) • Président @ Agence nationale du Sport (ANS) • Délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 @ Délégation… ou le préfet de Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc, qui sont de très grande qualité et qui sauront mobiliser les services de l’État, en lien avec les organisateurs.
- Le COJO Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. allie professionnalisme et créativité comme l’a prouvé la réalisation de l’emblème qui est une synthèse entre Marianne, la médaille et la flamme olympiques.
- La SOLIDEO SOciété de LIvraison DEs jeux Olympiques et paralympiques Paris 2024 montre le savoir-faire de nos ingénieurs. Les 32 principaux chantiers olympiques seront ouverts d’ici la fin de l’année 2021. Les feux sont au vert concernant les délais. Les chantiers devraient être achevés à temps.
Donc tout va bien ?
Je n’ai pas d’inquiétudes. La question est de savoir ce qu’on veut faire de ces Jeux. L’organisation technique n’est pas en soi un sujet, pour moi, car je considère, en tant que membre à la fois du conseil d’administration du COJO Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. et du conseil d’administration de la SOLIDEO SOciété de LIvraison DEs jeux Olympiques et paralympiques Paris 2024 , que les choses avancent bien en termes organisationnels.
« Qu’est-ce qu’on veut faire des Jeux ? » Cette question centrale est-elle impactée par la pandémie de Covid-19 et la crise sanitaire et économique qu’elle provoque ?
Avant, on avait envie des Jeux ; aujourd’hui, on en a besoin »
Pour résumer ma pensée, je dirais : avant, on avait envie des Jeux. Aujourd’hui, on a besoin des Jeux. Nous sommes nombreux à penser que ces Jeux, au-delà de la réussite du génie français en matière d’organisation, doivent constituer un succès politique, au sens noble du terme.
Nous allons accueillir le monde entier, ce qui participe donc au rayonnement de la France : 15 000 athlètes olympiques et paralympiques, 25 000 journalistes, 206 délégations… Cela doit donc être un moment fort pour le prestige du pays et pour ce que nous avons à transmettre au monde en termes de valeurs, d’innovation, de capacité à accueillir le monde.
Si on veut que le succès dépasse le cadre purement technique, je pense que plusieurs conditions doivent être réunies. La première, c’est que ces Jeux soient une fête populaire. Tous les acteurs en sont conscients. Cela passe aussi par la réussite de nos équipes olympiques et paralympiques. Il en va du rayonnement de la France, mais aussi parce qu’il n’y aura pas d’engouement populaire si notre équipe olympique et paralympique, au niveau des performances sportives, n’est pas au rendez-vous.
Rappelez-vous 1998 : nous n’aurions pas le même souvenir de cette Coupe du monde de football en France si les Bleus ne l’avaient pas gagnée et si donc nous n’avions su que l’organiser.
Un peu de retard dans la préparation de nos athlètes »Les Anglais l’ont parfaitement compris à Londres en 2012. L’engouement populaire a cru à mesure que les Anglais remportaient des médailles. De ce point de vue, je regrette un peu le retard français en la matière. Je suis de tout cœur avec nos athlètes et je sais que le CNOSF Comité National Olympique et Sportif Français , tout comme le CPSF Comité Paralympique et Sportif Français , font le maximum pour les placer dans les meilleures conditions, sans oublier le travail de l’Agence Nationale du Sport Structure juridique : GIP (Groupement d’Intérêt Public)Date de création : 24/04/2019Président : David Lazarus (par intérim)Directeur général : Frédéric SanaurManager général de la Haute… , mais les Anglais avaient préparé les choses très en amont pour avoir des résultats sportifs en 2012. Il me semble que la France ne l’a pas assez fait. Il faut donc une mobilisation générale derrière nos athlètes pour préparer 2024.
Première condition pour des Jeux réussis, dites-vous, une fête populaire, avec des médailles françaises. Quelle est la deuxième condition ?
Un moment inoubliable pour la génération 2024 »C’est une condition, sous l’impulsion de Valérie Pécresse, sur laquelle la Région Ile-de-France s’est beaucoup investie, c’est la mobilisation de la jeunesse. Cela doit être une obsession de faire de ces Jeux un moment inoubliable pour la génération 2024. Il faut que dans 50 ans, tout ceux qui avaient 20 ans le 26/07/2024 à 20 h 24, au moment de l’ouverture des Jeux, se souviennent où ils étaient à cet instant-là. Notre objectif, c’est que vraiment les jeunes soient des acteurs des Jeux.
Sensibiliser les jeunes aux valeurs olympiques et du sport »Tout le monde, évidemment, ne peut pas prétendre être champion olympique, mais on peut être bénévole des Jeux, ambassadeur des valeurs du sport et de l’olympisme dans un établissement scolaire… La Région Ile-de-France a mis en place des stages de découverte olympique, désormais en partenariat avec la Croix-Rouge, pour sensibiliser les jeunes à trois choses : les valeurs olympiques et du sport qui se conjuguent parfaitement bien avec celles de la République, le programme de volontariat et enfin les métiers car les Jeux constituent une opportunité de formation, d’évolution professionnelle, de découverte du monde professionnel…
Respect, amitié et excellence »C’est dans la même logique que la Région développera un programme pédagogique lié aux métiers de l’olympisme, au lycée Marcel Cachin, entièrement reconstruit, et ouvrira, à côté, un campus de l’économie du sport à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). La création d’un « Revenu Jeune Actif », avec une déclinaison olympique, va dans le même sens. Il permettra à des jeunes qui feront des formations répondant à des métiers en tension d’obtenir un revenu (4 000 euros / six mois). Plus il y aura de jeunes qui se mobiliseront pour défendre les trois piliers de l’olympisme que sont le respect, l’amitié et l’excellence, et mieux ira notre société.
Il faut donc une fête populaire, une jeunesse mobilisée…
Les Jeux, accélérateur de politiques publiques »Au regard de la crise que nous traversons, les Jeux doivent incarner la sobriété, mais être, en parallèle, acteur de relance. Il faut aussi qu’on soit dans un « new deal olympique », en sortie de crise. Les Jeux sont un accélérateur de politiques publiques, il faut que des secteurs qui souffrent comme le tourisme, le BTP, l’événementiel profitent de l’élan des Jeux et de la mobilisation des énergies. C’est pourquoi la Région a mis en place des dispositifs spécifiques de formation pour répondre aux besoins des Jeux.
Une opportunité exceptionnelle de cohésion nationale »Les Jeux Olympiques et Paralympiques sont un projet collectif qui peut rassembler tout le monde, quelles que soient les appartenances politiques. Les Jeux dépassent ces clivages. Dans un pays fracturé, divisé, les Jeux peuvent constituer une opportunité exceptionnelle de cohésion nationale. Patrick Braouezec (ancien député communiste et ancien maire de Saint-Denis) a dit qu’on devait « écrire un récit national autour des Jeux. » Il a totalement raison. Dans la période de sortie de crise que nous espérons, les Jeux peuvent être producteur de « soif de vie » pour reprendre l’expression du sociologue Jean Viard.
Que le sport soit l’égal de la culture »J’ajouterai un quatrième élément : les Jeux doivent permettre de changer la société de façon positive, via le sport. On obtiendra de grands résultats si on encourage la pratique du sport et si on partage les valeurs liées au sport, à commencer par le respect : le respect de soi-même, le respect de l’autre, le respect de la diversité, le respect des règles, le respect du fair-play, etc. Cela me parait vraiment fondamental. Il faut que les Jeux soient le moment où la société change grâce au sport. On peut ainsi éradiquer des fléaux comme les violences urbaines ou la radicalité et promouvoir l’égalité homme-femme, etc. Il faut, à ce sujet, que le sport soit l’égal de la culture.
Des infrastructures sportives de proximité »Ce sont les départements les plus pauvres qui ont le moins d’infrastructures sportives. Forte de ce constat, la Région s’est fortement mobilisée -durant la mandature qui s’achève- pour investir dans des infrastructures sportives de proximité. Valérie Pécresse et Patrick Karam, vice-président en charge de la Jeunesse, des Sports, de la Vie associative, des Loisirs, de la Citoyenneté, ont fait le choix d’investissements massifs en la matière : 1 066 infrastructures sportives (soit 213 par an) ont été construites ou rénovées, dont la moitié dans des zones déficitaires (rurales ou quartiers prioritaires de la ville).
Vous avez évoqué le rayonnement de la France et son message au monde à propos de Paris 2024. Mais il y a donc aussi, et peut-être d’abord, un message important destiné à la France elle-même et à celles et ceux qui la composent ?
Une transformation haussmannienne de la Seine-Saint-Denis »Bien sûr. Je ne suis pas du tout dans une logique où les Jeux seraient uniquement tournés vers l’extérieur. Mais nous devons avancer sur les deux jambes : il y a l’image que nous allons donner à travers le monde, aux 4 milliards de téléspectateurs et d’internautes qui vont suivre les Jeux, vitrine exceptionnelle, et il faut aussi que ce soit des Jeux utiles pour le pays, utiles aux Français en termes d’aménagement du territoire, d’héritage…
On va, par exemple, changer la vie en Seine-Saint-Denis. Nous allons investir énormément dans ce département qui est dans une transformation haussmannienne : des gares, 44 des 62 ouvrages olympiques, le Village olympique, des logements, des résidences étudiantes, des bureaux…
Quand je parle de révolution par le sport, je pense que c’est aussi un sujet de santé publique : sédentarité, surpoids… dans ce domaine aussi, nous sommes passés de l’envie au besoin des Jeux. Et là, concrètement, ce grand rendez-vous peut améliorer la vie quotidienne des Français.
Parlons gouvernance. La particularité des Jeux Olympiques et Paralympiques, c’est qu’ils font appel à de très nombreuses strates de décision : CIO Comité International Olympique (International Olympic Committee, IOC) , COJO Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. , SOLIDEO SOciété de LIvraison DEs jeux Olympiques et paralympiques Paris 2024 , Ville de Paris, département de la Seine-Saint-Denis, Région Ile-de-France, Métropole du Grand Paris, DIJOP Délégation interministérielle aux Jeux Olympiques et Paralympiques. On parle aussi de DIJOP pour le délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques. Le périmètre de cette délégation a… , Présidence de la République, Matignon, ministères… Dans ce contexte, la Région Ile-de-France a-t-elle des responsabilités et un positionnement particuliers ?
Un écosystème complexe »C’est vrai que l’écosystème est complexe avec énormément d’acteurs : État, collectivités territoriales, partenaires, mouvement sportifs, acteurs organisationnels… Cet écosystème fonctionne bien car nous respectons l’esprit Lima. C’est à Lima, au Pérou, que Paris a obtenu les Jeux le 13/09/2017. C’est à ce moment-là où, quelles que soient nos appartenances politiques, notre diversité, nos opinions, nous avons su nous rassembler pour un objectif commun. Anne Hidalgo
Maire (PS) @ Ville de Paris
Née le 19/06/1959
(maire de Paris), Valérie Pécresse, Emmanuel Macron
Président de la République @ Présidence de la République (Élysée)
(président de la République) ont parlé dans le même sens pour obtenir les Jeux.
La réussite des Jeux passe par le respect absolu de l’esprit Lima. Nous, Région Ile-de-France, en accord total avec Valérie Pécresse, du début à la fin de l’aventure, nous respecterons cet esprit Lima. Pour en revenir à la place de la Région dans ce dispositif, la Région est tout simplement un acteur central des Jeux. Dès le début, Valérie Pécresse a soutenu le projet, d’abord en phase de candidature, puis dans la phase d’organisation. Nous sommes le premier investisseur public après l’État puisque nous mettons 220 millions d’euros d’investissements : 135 M€ pour accompagner le programme de la SOLIDEO SOciété de LIvraison DEs jeux Olympiques et paralympiques Paris 2024 , 10 M€ pour soutenir les Jeux Paralympiques et le reste, c’est le financement du stade nautique olympique d’Ile-de-France à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), premier site olympique livré et inauguré le 22/06/2019.
Nous avons été également le premier acteur public à avoir une feuille de route : Valérie Pécresse l’a remise au CIO Comité International Olympique (International Olympic Committee, IOC) et au COJO le 18/06/2018. Cette stratégie d’accompagnement des Jeux s’articule autour de trois axes :
- Les compétences de la Région mises à la disposition de l’organisation des Jeux.
- L’héritage des Jeux.
- La mobilisation des acteurs : mobilisation des territoires, des entreprises, du mouvement sportif (19 800 clubs et 2,5 millions de licenciés en Ile-de-France) et de la jeunesse.
En matière d’héritage, quelles sont les priorités ?
Nous voulons soutenir des projets qui associent sport pour tous et sport de haut niveau. Deux exemples très concrets :
• Le stade nautique d’Ile-de-France à Vaires-sur-Marne, le plus beau site d’Europe selon Tony Estanguet. On peut descendre la rivière olympique (14 m3 / seconde ; 16 m3 en compétition) en famille, mais c’est aussi là que se préparent les équipes de France en vue de Tokyo 2020 Étaient prévus à Tokyo (JAP) du 24/07 au 09/08/2020. Mais à cause de la pandémie de coronavirus (Covid-19), Thomas Bach (ALL), président du CIO, et Shinzo Abe, Premier ministre du Japon, ont indiqu… et de Paris 2024.
Le plus important complexe européen de vélo »
• Élancourt : la Région s’est beaucoup mobilisée pour défendre ce site (pour le VTT) qui avait été challengé (Chamonix). C’est un site symbolique, point culminant d’Ile-de-France (231 mètres), dans le deuxième pôle économique de la région, à Saint-Quentin-en-Yvelines, et qui en plus était à l’abandon. Il sera au cœur du plus important complexe européen de vélo avec le Vélodrome National. Là aussi, on pourra pratiquer en famille, mais aussi préparer les Jeux Olympiques et Paralympiques.
Tous les investissements pensés en mode héritage »Ce qui est bien, c’est que tous les investissements ont été pensés en mode héritage : il n’y aura aucun éléphant blanc au lendemain des Jeux. Sujet essentiel pour l’exécutif régional, chaque euro public dépensé doit être utile à l’héritage. A la région, nous sommes très attachés à la sobriété et à l’utilité des JOP.
Dans le même esprit, on veut profiter des Jeux pour booster l’apprentissage de l’anglais en Ile-de-France. Notre ambition : que les Jeux fassent de l’Ile-de-France la première région bilingue d’Europe. On travaille aussi sur l’accessibilité, l’excellence environnementale. Avec Valérie Pécresse, nous voulons vraiment que les Jeux soient l’occasion de modifier et d’améliorer la vie de nombreux Franciliens et Franciliennes.
Le tableau que vous dressez de la préparation des Jeux, à 39 mois de la cérémonie d’ouverture, est très positif. Y a-t-il néanmoins quelques motifs d’inquiétude ?
Un vrai projet politique »Sur l’organisation, je n’ai pas de craintes. Ce qui est important, c’est l’esprit Lima qui nous amène à l’art de la synthèse au service de la France. De Gaulle disait que la politique est l’art de la synthèse. Car les Jeux sont un vrai projet politique, en ce sens qu’ils doivent changer les choses. Ils doivent contribuer à une société plus inclusive notamment en changeant le regard de la société sur le handicap.
Mais globalement, donc, tout va pour le mieux ?
Une seule équipe de France, olympique et paralympique »Les choses vont dans le bon sens, mais nous avons des points de vigilance comme le rôle crucial d’IDF mobilité, la nécessité d’un héritage dans le Val d’Oise, l’organisation des voies olympiques, les travaux de la ligne 14 de la SGP (Société du Grand Paris), l’accroissement de l’accessibilité universelle… En ce qui concerne l’actualité des Jeux, je tiens à saluer la décision du CNOSF Comité National Olympique et Sportif Français et du Comité paralympique de rassembler tous les athlètes au sein d’une seule équipe de France : cela constitue une avancée notable. Un grand bravo à ceux qui ont eu cette idée et un grand bravo à Paris 2024 d’avoir soutenu l’idée qui va vraiment dans le bon sens. C’est un excellent message de mettre à égalité les athlètes olympiques et paralympiques, qui peut permettre de développer la pratique handisport pour laquelle la Région investit beaucoup.
Excellente et indispensable initiative #UneSeuleEquipe
— Vincent Roger (@vincentroger75) 14 avril 2021
Il est important que le #sport soit porteur d’inclusion pour transformer la société dans le bon sens. Bravo @FranceOlympique @FRAparalympique #Paris2024 #Tokyo2021 https://t.co/0NxzY8RpzJ
D’autres grands dossiers vont faire l’objet, entre nous, de discussions aussi rigoureuses qu’enthousiaste comme :
- Les moments de célébration (parcours de la flamme, cérémonies d’ouverture et de clôture). En mêlant fête populaire, sobriété, économie, sécurité…
- 2021 va marquer le lancement du programme de volontaires. Il en faut 50 000. La Région est très attentive pour accompagner le projet d’Académie Paris 2024 (formation pour les collaborateurs de Paris 2024 et de leurs partenaires).
- Il y a enfin un très projet mené par le COJO Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. : les Olympiades culturelles qui ont l’ambition de lier les valeurs du sport à celles de la culture, notamment autour de la beauté du geste, via la muséographie, le spectacle vivant, le livre et le cinéma.
En définitive la Région est et restera attentive au fait que les JOP Jeux Olympiques et Paralympiques irriguent l’ensemble du territoire francilien et bénéficient à tous.
Au final, que représentent ces Jeux pour vous ?
Un projet collectif incroyable pour partager, avec toutes et tous, des valeurs, des émotions et un héritage. Une aventure humaine qui a beaucoup de sens.
Vincent Roger
Délégué ministériel en charge de la Grande Cause Nationale 2024 @ Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative (MSJVA)
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Directeur de la communication
Délégué spécial pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024
Directeur général
Fondateur et gérant
Membre du Cabinet de Jean-François Lamour
Fiche n° 43491, créée le 20/04/2021 à 15:57 - MàJ le 23/11/2023 à 09:20
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