ExclusifVille de Paris : « La crise sanitaire complique tout » (Pierre Rabadan, adjoint au Sport et aux JOP)
« J’aurais rêvé d’un début de mandat qui ne soit pas impacté comme il l’est par la crise sanitaire. Cette crise complique tout, en termes de gestion, de mise en place des équipes, de leur vie quotidienne, en termes aussi de gestion du sport à Paris et de la pratique sportive », affirme Pierre Rabadan
Adjoint à la maire de Paris en charge du Sport, des Jeux Olympiques et Paralympiques et de la Seine @ Mairie de Paris
, adjoint à la maire de Paris (Anne Hidalgo
Maire (PS) @ Ville de Paris
Née le 19/06/1959
) en charge du Sport, des Jeux Olympiques et Paralympiques, à News Tank le 09/04/2021.
« La période que nous traversons est extrêmement difficile pour l’ensemble de la société, mais aussi en particulier pour le milieu sportif. Et la Ville de Paris, de ce point de vue, est fortement touchée, notamment financièrement, par l’arrêt de la vie qu’on a pu connaître auparavant », ajoute l’ancien rugbyman nommé adjoint le 03/07/2020, le jour-même de ses 40 ans.
« Paris est une ville où il se passe en permanence quelque chose en temps normal : il y a sans arrêt du monde, de l’activité… c’est une ville-capitale avec beaucoup de circulation de personnes, mais la vie parisienne est entre parenthèses depuis un an et au niveau sportif, les pratiques sont peu nombreuses, très contraintes et la vie événementielle est suspendue », regrette Pierre Rabadan qui évoque également le dossier Paris 2024
Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
, la Coupe du monde de rugby France 2023
Comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby 2023 organisée en France.
, mais aussi la place du sport dans la société française ainsi que le boom du vélo à Paris en répondant aux questions de News Tank.
« Le sport n’est pas considéré à la hauteur des enjeux sanitaires, sociaux, économiques, inclusifs… » (P. Rabadan, Ville de Paris)
Vous êtes devenu adjoint à la maire de Paris chargé du Sport et des Jeux Olympiques et Paralympiques le 03/07/2020, au cœur donc d’une période très particulière. La pandémie aujourd’hui impacte-t-elle la totalité de vos activités et de vos préoccupations quotidiennes ?
Qu’il s’agisse des clubs, des équipements, des agents de la Ville qui maintiennent le service public, l’adaptation face à la crise sanitaire et à ses conséquences occupe la plus grande partie de mon temps et de mes préoccupations. Dans mon portefeuille, j’ai aussi l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 qui prend une part importante de mon agenda.
Mais le fait d’avoir travaillé au sein du Cabinet de la maire de Paris avant de devenir adjoint (comme conseiller aux Sports de 2015 à 2020) m’a aidé dans ma prise de fonctions, parce que je connais la Ville et son fonctionnement. Je sais ainsi comment se passent les choses en temps normal, sans oublier les relations nouées dans mes fonctions précédentes. Tout cela me permet de gagner du temps, c’est très précieux.
Une feuille de route très chargée »Arriver dans un tel contexte sans connaître l’environnement de la Ville aurait été très compliqué, surtout avec une feuille de route aussi chargée : mise en place d’un plan de lutte contre les discriminations et les violences dans le champ sportif, travail au développement du sport pour les publics éloignés de la pratique tels que les séniors, création d’espaces de pratique en libre accès et en plein air, développement du sport adapté et de la mise en accessibilité des équipements, etc.
En ce qui concerne la pandémie de Covid-19, quelles sont aujourd’hui vos priorités ?
Nous nous efforçons de maintenir le maximum de services publics »Nous nous efforçons de maintenir le maximum de services publics, dans le respect bien sûr des règlementations en vigueur, de la sécurité de nos agents et des restrictions sanitaires. Par exemple, nous avons laissé ouverts tous les équipements sportifs pour les publics dérogatoires (sportifs professionnels, sportifs de haut niveau, personnes en formation universitaire ou professionnelle, détenteurs d’une prescription médicale ou encore personnes en situation de handicap ainsi que l’encadrement nécessaire) comme pour les scolaires quand ils en avaient le droit. Tout cela avec un coût pour la Ville extrêmement important puisque, par exemple, pour les piscines, nous n’avons plus aucune recette.
500 équipements sportifs à Paris »Nous devons aussi faire face à une nouvelle donne : près de 20 000 agents de la Ville de Paris ont des enfants de moins de 16 ans : avec la période de vacances et de fermeture des écoles, un certain nombre ne peut donc pas venir travailler. Or, nous avons 500 équipements sportifs à Paris ! Cela représente donc beaucoup de problèmes à gérer, à coordonner, à anticiper.
Prochaine étape : donner des perspectives aux acteurs du sport »La prochaine étape est de donner des perspectives aux acteurs du sport, c’est-à-dire aux pratiquants, aux encadrants, au sport fédéral, au sport privé, au sport marchand, au secteur de l’événementiel et à tout l’écosystème du sport. Nous devons leur offrir de la visibilité et pour cela, il faut prévoir des protocoles de reprise adaptés à la situation sanitaire. Ils doivent permettre de faire des projections, y compris financières et économiques. Le secteur souffre énormément et je ne parle pas que des entreprises : les associations sont aussi très affectées.
Je milite activement pour que le sport parle d’une voix unique »Je milite activement pour que le sport parle d’une voix unique, commune, solidaire, et non pas que chacun reste dans son coin à dresser l’inventaire des difficultés qu’il rencontre. Si on parle d’une seule voix, on sera mieux entendu et on pèsera davantage pour obtenir une meilleure considération du sport et de l’activité physique. J’essaie d’agréger et de créer un élan commun pour que nous y parvenions. J’en parle avec la ministre chargée des Sports (Roxana Maracineanu
Palmarès :
• Médaille d’argent du 200 m dos aux Jeux olympiques d’été de 2000 à Sydney (Australie)
• Médaille d’or du 200 m dos aux Mondiaux de 1998 à Perth (Australie)
), je voudrais vraiment qu’on ait des protocoles différenciés précis, selon le degré de circulation du virus, également par discipline peut-être, afin de pouvoir en pratiquer certains, et concentrer les aides sur ceux qui sont le plus en difficulté. J’en ai proposé un en novembre 2020, j’ai reçu un accusé de réception, mais cela n’a pas été suivi d’effet.
Mon travail quotidien est aussi de répondre à toutes les interrogations d’usagers qui ne comprennent pas, parfois, les mesures prises ou qui les trouvent injustes. Il y a beaucoup de confusion sur ce qui est de la compétence de la Ville et de celle de l’État. Nous ne faisons qu’appliquer ici des décisions gouvernementales
Trouvez-vous que le sport occupe suffisamment de place dans la gestion de la crise sanitaire ? N’est-il pas davantage une solution qu’un problème ? Ne devrait-il pas être davantage mis en avant par rapport à ce qu’il peut apporter à l’individu et à la société ?
Le sport générerait rapidement des économies substantielles »Je suis clairement sur cette ligne-là. Le sport n’est pas considéré à la hauteur des enjeux sanitaires, sociaux, économiques, inclusifs… C’est aussi lié au regard que notre société porte sur le sport. Il ne s’agit pas uniquement d’un loisir ou d’un spectacle ! Les gouvernements successifs, les personnes qui construisent et orientent les budgets de la nation ne considèrent pas que ce secteur est un investissement essentiel pour mieux faire société. D’autant plus qu’il générerait rapidement des économies substantielles et produirait des effets bénéfiques sur la santé, l’éducation, l’insertion sociale, les relations intergénérationnelles, etc.
La sédentarité doit être combattue »Par ailleurs, avec les périodes de confinement, la crise a souligné l’importance, sans même parler de sport, de l’activité physique sur la santé et le moral des gens. Celle-ci devrait avoir une place bien plus centrale dans la vie des Françaises et des Français. On sait que le coronavirus s’en prend davantage et plus sévèrement aux personnes en déficit d’activité. La sédentarité qui s’est accrue au cours des 30 dernières années doit être combattue dans toutes les catégories d’âges.
Oui, le sport doit être réformé »C’est pour cela que je souhaite au cours de ce mandat (2020-2026) multiplier et mieux matérialiser à Paris les parcours sportifs en ville, y adosser des propositions culturelles et des agrès pour proposer des nouvelles manières de découvrir la capitale en y associant la marche, le vélo ou la course à pied. Donc oui, le sport doit être considéré différemment. Oui, il doit être réformé de manière transversale. Et oui, il faudrait une politique sportive en France et même en Europe bien plus ambitieuse. Cela fait partie des combats que j’espère mener à Paris, le plus vite possible, avec l’ensemble des acteurs concernés.
Ville de Paris : un plan de soutien au sport de près de 6 M€ voté en décembre 2020
Un plan de soutien de près de 6 millions d’euros pour le sport parisien a été voté à l’occasion du dernier Conseil de Paris de l’année 2020 (du 15 au 17/12/2020). Objectif : venir en aide aux clubs et associations sportives en grandes difficultés financières.
• 1,6 million d’euros de subventions supplémentaires pour 32 clubs de haut niveau et 361 clubs amateurs parisiens.
• 3,77 M€ d’exonérations de redevances pour 29 partenaires de concession sportive (exonération de six mois de la redevance fixe forfaitaire).
• plus de 550 000 euros investis pour améliorer l’accueil et la pratique sportive dans les équipements de la Ville de Paris (petits travaux, achat de matériels sportifs)
L’autre dossier important sur votre bureau, ce sont les Jeux Olympiques et Paralympiques. A un peu plus de trois ans de l’échéance, comment jugez-vous les relations entre la Ville de Paris et les autres intervenants, qui sont nombreux : COJO Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. , CIO Comité International Olympique (International Olympic Committee, IOC) , SOLIDEO, département de la Seine-Saint-Denis, État, ministère, CNOSF Comité National Olympique et Sportif Français , etc. ?
Un travail en bonne intelligence, malgré les échéances politiques »Le dossier est en bon état de marche. Il a parfois connu des difficultés et en connaîtra sans doute encore. Il n’y a eu aucune divergence pendant la phase de candidature et l’état d’esprit qui nous anime, c’est qu’il en soit de même pendant la phase de préparation. Il peut y avoir des désaccords étant donné l’ampleur de la tâche et le nombre d’intervenants, mais nous essayons de travailler en bonne intelligence, malgré les échéances politiques (régionales et départementales cette année, présidentielles en 2022).
Les Jeux doivent être l’élément moteur d’un retour à la vie post-pandémie »
J’espère que ces Jeux de 2024 vont être le grand événement qui, après la pandémie de Covid-19, va relancer l’emploi, la formation et offrir des perspectives positives et enthousiasmantes à toute une jeunesse qui est en grande difficulté en ce moment. Les JOP Jeux Olympiques et Paralympiques doivent être l’élément moteur d’un retour à la vie post-pandémie. Nous avons dès la candidature adossé le projet de Paris 2024 à un ambitieux programme d’héritage, pour faire des Jeux un véritable accélérateur pour un grand nombre de politiques publiques de la Ville de Paris : baignade dans la Seine, sortie du plastique à usage unique, transformation du périphérique, développement de l’économie sociale & solidaire, accessibilité de la pratique sportive, féminisation du sport, etc. Tout cela va être porteur, créateur d’emplois et redonnera de l’attractivité à notre pays, avec auparavant, la Coupe du monde de rugby en 2023.
Outil de relance et fierté nationale »Nous voulons en outre mettre en place de nouvelles normes de Jeux, avec un bilan carbone positif, un concept extrêmement compact et responsable, des Jeux au cœur de la ville (Concorde, Champ de Mars…). Le cahier des charges est ambitieux, mais nous voulons en faire un outil de relance de l’économie française et une fierté nationale.
Vous avez évoqué les échéances électorales qui sont nombreuses, au niveau politique et au niveau sportif aussi (fédérations, CNOSF Comité National Olympique et Sportif Français ). Ne perturbent-elles pas trop la préparation des Jeux de Paris 2024 ?
En toute transparence, je ne peux pas dire que cela n’a jamais d’impact. Mais il faut reconnaître que tous les acteurs prennent soin, autant que possible, d’épargner le dossier des Jeux Olympiques et Paralympiques. Il faut prendre en compte le contexte, mais sans entrer dans des considérations politiques qui pourraient pénaliser l’organisation et le cahier des charges mis en place.
Vous soulignez aussi la nécessité absolue de faire des JOP Jeux Olympiques et Paralympiques ce que tout le monde espère être les premiers Jeux d’été post-Covid ?
De nouveaux Jeux, avec des normes nouvelles »La pandémie accentue notre détermination, mais je veux souligner qu’avant même que la Ville de Paris soit candidate, la maire de Paris, Anne Hidalgo, avait demandé des garanties au CIO Comité International Olympique (International Olympic Committee, IOC) , un alignement sur les accords de Paris sur le climat et des engagements très forts sur la capacité d’organiser de nouveaux Jeux, avec des normes nouvelles, des constructions entreprises uniquement si elle étaient utiles et nécessaires aux populations, etc.
L’attribution des Jeux (le 13/09/2017) nous a bien sûr convaincus de maintenir ces objectifs, en les rendant encore plus exigeants, comme le prouve, par exemple, notre stratégie carbone de compensation positive.
La pandémie a conduit à des ajustements : il a fallu rationaliser certains coûts, en ajuster d’autres compte tenu du contexte, ajuster des budgets. Heureusement, en termes de chantiers, la crise sanitaire n’a pour l’instant pas eu d’incidence sur la SOLIDEO SOciété de LIvraison DEs jeux Olympiques et paralympiques Paris 2024 , mais nous surveillons tout ça de très près.
C’est aussi un enjeu pour le CIO »C’est aussi un enjeu pour le CIO avec qui nous discutons beaucoup. Thomas Bach
Président d’honneur @ Comité national olympique et sportif français (CNOSF)
• Agrégé de sciences physiques
• International d’aviron en 1969, 1970, 1974• Champion de France 1969, 1980 et…
, réélu à la présidence (pour quatre ans le 10/03/2021), a présenté son programme « Agenda 2020 + 5 » qui conduit à rendre encore plus contraignantes les ambitions affichées. Et celle ou celui qui succédera à Denis Masseglia à la présidence du CNOSF
Comité National Olympique et Sportif Français
(élections le 29/06/2021) devra aussi avoir toutes ces données sur sa feuille de route.
Avant 2024, il y a 2023 et la Coupe du monde de rugby. Votre passé d’ancien rugbyman international doit en faire un rendez-vous particulier ?
Bien sûr. J’ai eu la chance de vivre celle de 2007 (organisée en France, au Pays de Galles et en Écosse) : je ne l’ai malheureusement pas jouée, mais je l’ai vécue en tant que joueur professionnel.
Nous sommes évidemment très fiers d’accueillir cet événement en France et notamment à Paris, même s’il n’y a pas de stade intra-muros qui accueillera des matches, nous sommes liés au Club des sites dont nous faisons partie. Paris accueillera des villages d’animation, sans doute l’International Broadcast Center…
Le positionnement des organisateurs de la Coupe du monde de rugby France 2023 Comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby 2023 organisée en France. est extrêmement proactif sur tout l’accompagnement autour de l’événement qui est déjà réussi, de mon point de vue.
France 2023 doit amener le rugby à s’ouvrir encore davantage »Une Coupe du monde de rugby, c’est le quatrième événement par ordre d’importance derrière les Jeux, la Coupe du monde et l’Euro de football. Cette édition 2023 doit amener le rugby à s’ouvrir encore davantage, à mieux se structurer, à s’universaliser. L’événement est lié aux Jeux, car il passe par le développement du rugby à 7 qui fait partie du programme olympique depuis 2016. Le rugby à 7 n’est pas un concurrent, c’est un outil de développement pour les joueurs et les nations. J’espère aussi qu’on va y associer la Coupe du monde de rugby fauteuil sur la même période en 2023, ce serait un événement test idéal, un an avant les Jeux Paralympiques.
Dernier point : pour en revenir à la pandémie, difficile de ne pas évoquer les conséquences positives qu’elle a sur la pratique du vélo. Et de ce point de vue, même les Allemands, paraît-il, citent Paris en exemple !
Anne Hidalgo s’est battue contre vents et marées pour développer la pratique du vélo »Il faut rendre à César ce qui lui appartient et donc saluer la politique de la maire de Paris Anne Hidalgo, qui s’est battue contre vents et marées pour développer la pratique du vélo. Elle a eu raison avant, envers et contre tous, enfin beaucoup de monde, les faits le démontrent aujourd’hui. Nous allons continuer à développer cette pratique qui est bonne pour l’environnement, vecteur d’activité physique et a trouvé son public. Elle n’est pas sans rapport avec Paris 2024 puisque sont prévues les boucles cyclables qui relieront Paris aux communes de la Petite ceinture et notamment celles de la Seine-Saint-Denis. Nous travaillons aussi, à propos des équipements des Jeux, sur le problème des parkings à vélos et nous regardons ce que font des villes comme Amsterdam (NED) ou Copenhague (DAN) qui sont en avance.
Cette politique doit permettre d’inciter chacun à faire plus de sport, à avoir une activité physique. Tout est lié et répond aux préoccupations environnementales et écologiques, mais aussi de santé et de bien-être de tous.
Pierre Rabadan
Adjoint à la maire de Paris en charge du Sport, des Jeux Olympiques et Paralympiques et de la Seine @ Mairie de Paris
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Parcours
Adjoint à la maire de Paris en charge du Sport, des Jeux Olympiques et Paralympiques et de la Seine
Conseiller de Paris (Liste « Paris en Commun-Ecologie pour Paris »)
Consultant en management
Adjoint à la maire de Paris en charge du Sport, des Jeux Olympiques et Paralympiques
Conseiller aux Sports
Commercial
Rugbyman professionnel (troisième ligne)
Établissement & diplôme
Diplômé
Fiche n° 13540, créée le 06/10/2015 à 10:48 - MàJ le 02/10/2024 à 15:51
Ville de Paris
Ville de Paris, département et préfecture
Population : 2,18 millions d’habitants (2024)
Maire de Paris : Anne Hidalgo (PS) depuis le 05/04/2014, réélue le 03/07/2020
Premier adjoint : Emmanuel Grégoire, en charge de l’urbanisme, de l’architecture, du Grand Paris, des relations avec les arrondissements et de la transformation des politiques publiques.
Conseil municipal (36 adjoints) : 503 élus
- 163 conseillers de Paris, à la fois conseillers municipaux et conseillers départementaux.
- 340 conseillers d’arrondissement qui ne siègent qu’au Conseil d’arrondissement dont ils sont élus.
Effectif municipal : environ 53 000 agents
Budget :
• 2024 : 11,3 milliards d’euros (dont 1,8 Md€ en investissement)
Catégorie : Etat & Collectivités
Adresse du siège
Place de l’Hôtel de Ville75004 Paris France
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Fiche n° 1122, créée le 06/02/2014 à 18:33 - MàJ le 06/02/2024 à 13:43
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