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ExclusifFFF : « Plus il y aura d’enfants dans les clubs sportifs et mieux on se portera » (Noël Le Graët)

News Tank Sport - Paris - Entretien n°175090 - Publié le 17/02/2020 à 14:01
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©  Simon Morcel / FFF
Noël Le Graët, président de la FFF depuis le 18/06/2011 - ©  Simon Morcel / FFF

« Le football œuvre au quotidien concrètement contre toutes les formes de discrimination et contribue de manière significative à l’éducation et aux valeurs citoyennes. Le football réunit. Le sport, que ce soit le football ou d’autres activités, a des valeurs naturelles. Je crois que plus il y aura d’enfants dans les clubs sportifs et mieux on se portera », déclare Noël Le Graët Membre du Conseil / Council Member @ FIFA
• 1964 : VRP Multicartes
, président de la Fédération Française de Football • Création : 07/04/1919• Produits d’exploitation 2022-23 : 281,9 M€ (contre 274,2 en 2021-22)• Charges 2022-23 : 277,8 M€ (contre 274,3 M€ en 2021-22)• Résultat d’exploitation 2022-23 : + 4,1 M… , à News Tank, le 11/02/2020.

A 10 mois tout juste des prochaines élections à la Fédération, fixées au samedi 12/12/2020, Noël Le Graët, président depuis le 18/06/2011, accorde un entretien exclusif à News Tank. Dans la seconde partie de l’entretien, ci-dessous, il aborde la stratégie RSO (Responsabilité sociale des organisations) de la FFF Fédération Française de Football , le développement du football féminin et du football amateur.

Dans la première partie mise en ligne le 12/02/2020 (à retrouver ci-dessous ou dans l’espace « à lire également » sous le titre « On est un service public dans l’esprit, mais une entreprise dans les faits »), Noël Le Graët répond aux questions sur la gouvernance et les finances de la Fédération. Lui qui a présidé la Ligue pendant neuf ans (1991-2000) évoque aussi la situation de la LFP Ligue de Football Professionnel, association qui gère les compétitions professionnelles françaises (Ligue 1 Uber Eats, Ligue 2 BKT) et la réforme en cours de ses statuts, avant d’aborder l’international et l’Euro 2020.

« La Fédération va renforcer ses actions sur la problématique du développement durable », affirme le président de la FFF à propos de la stratégie RSO de l’instance qu’il dirige.

« La D1 féminine est un phénomène relativement récent. Il faut laisser le temps au temps. Le Championnat doit monter en gamme à tous les niveaux, mais il progresse », explique-t-il en commentant les affluences de la D1 Arkema qui demeurent faibles en cette saison 1 après la Coupe du monde féminine 2019 Organisée en France, du 07/06 au 07/07/2019, dans neuf villes : Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris (Parc des Princes), Reims, Rennes et Valenciennes. organisée en France.

« L’investissement et le soutien de la FFF en faveur du football amateur, à tous les niveaux, sont sans précédent. On a multiplié par deux les budgets depuis 2012 », souligne également Noël le Graët qui répond aux questions de News Tank.


Pour accéder à la première partie de l’entretien exclusif accordé par Noël Le Graët, président de la Fédération Française de Football, à News Tank, cliquez ici !

Stratégie RSO. « Le football contribue de manière significative à l’éducation et aux valeurs citoyennes »

Depuis l’Assemblée fédérale du 14/12/2019 et la présentation de la stratégie RSO de la Fédération par Florence Hardouin
• Expériences professionnelles précédentes : Bouygues Telecom, Canal+, SFR • Formation : Maîtrise d'économie et gestion (Université Dauphine, Paris) • Vice-championne du monde par équipe…
, directrice générale, on a compris que cette responsabilité sociale était devenue un axe fort de la politique fédérale…
 

La Fédération agit déjà beaucoup en matière de mixité, de solidarité, d’inclusion… mais nous allons encore renforcer nos engagements et nos actions notamment sur la problématique du développement durable. Nous travaillerons en concertation avec nos grandes marques partenaires. Le football apporte beaucoup à la société. Son nombre de licenciés est une force et un atout.

La politique RSE de la FFF : cinq secteurs d'intervention et quatre niveaux de contribution - ©  DC

Lors de vos vœux à la presse aussi, le 15/01/2020, vous avez mis en avant « le rôle social du football » qui constitue « une belle mission », avez-vous dit… 

Le digital, c’est formidable, mais faire du sport, c’est essentiel »

Cela a toujours été le cas, mais ce rôle du football et plus largement du sport est important et encore davantage dans un contexte social difficile. Nous avons plus de 2 millions de licenciés et parmi eux plus d’un million de jeunes de toutes origines, de toutes conditions, de toutes confessions. Le football œuvre au quotidien, concrètement contre toutes les formes de discrimination et contribue de manière significative à l’éducation et aux valeurs citoyennes. Le football réunit. Et tous les enfants devraient faire du sport ! Avant, tous allaient jouer au foot dans la rue. Maintenant, tous sont en ligne sur des écrans. La technologie, le digital, c’est formidable, mais faire du sport, son plaisir, la santé à laquelle il contribue, sa capacité à ouvrir aux autres, sur le monde, sont essentiels.

Ce rôle sociétal du sport et du football en particulier est si important que News Tank a consacré à la RSE Responsabilité sociale des entreprises une partie importante de Think Football 2020, notre événement du 05/02/2020… 

Le sport, que ce soit le football ou d’autres activités, a des valeurs naturelles. De par son nombre de licenciés, le foot offre davantage de possibilités. Je ne veux pas parler au nom des autres, mais je crois que plus il y aura d’enfants dans les clubs sportifs et mieux on se portera.

Football féminin. « Plus il y aura de licenciées, plus il y aura de bonnes joueuses »

Le succès populaire de la Coupe du monde féminine 2019 Organisée en France, du 07/06 au 07/07/2019, dans neuf villes : Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris (Parc des Princes), Reims, Rennes et Valenciennes. en France a-t-il changé quelque chose pour la FFF ?

Des objectifs d’affluences et d’audiences largement dépassés »

Oui. D’abord, il fallait l’organiser et elle a été bien organisée. Nous avons largement dépassé les objectifs de fréquentation dans les stades et en audiences : le groupe TF1 (qui a diffusé 25 matches sur 52) n’a pas acheté très cher cette compétition à la FIFA Fédération Internationale de Football Association et il est ravi des chiffres atteints : 10,7 millions de téléspectateurs pour le quart de finale France - États-Unis, 10,6 millions pour France - Brésil en quart de finale… le public, les médias se sont emparés de l’événement.

Lydia Nsekera (FIFA), Noël Le Graët (FFF), Brigitte Henriques (FFF) et Joseph Blatter (FIFA) de g. à dr., lors de l'obtention par la France de l'organisation de la Coupe du monde féminine 2019, le 19/03/2015 - ©  FIFA

Pourtant, quand je l’ai obtenue (le 19/03/2015, à l’unanimité du comité exécutif de la FIFA Fédération Internationale de Football Association , face à la Corée du Sud), il n’y a pas eu des bonds de joie. « On va se casser la figure », « Ça va coûter cher »… Mais il y a eu un élan populaire, l’organisation a très bien travaillé, les clubs, les Districts, les Ligues et les villes hôtes (Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Reims, Rennes et Valenciennes) ont fait preuve d’une remarquable mobilisation…

Pour l’appréciation et la considération du football féminin, il y a un avant et un après Coupe du monde 2019 »

La FIFA Fédération Internationale de Football Association a estimé que c’était la plus belle des Coupes du monde féminines, c’est une fierté. Une fierté parce cette Coupe du monde marque un avant et un après dans l’appréciation et la considération du football féminin, que ce soit sur le plan du haut niveau comme du niveau amateur. Le développement du football féminin est très important. Au début des années 2010, la FFF comptait 50 000 licenciées. Aujourd’hui, nous en sommes à près de 200 000. Et plus il y aura de licenciées, plus il y aura de bonnes joueuses.

Beaucoup de clubs de D1 Arkéma sont encore sous les 1 000 spectateurs de moyenne…

Nous devons faire en sorte que notre Championnat de D1 soit plus qualitatif »

En effet, même l’Olympique Lyonnais, qui a une équipe formidable, fait 3 000 spectateurs. Nous devons faire en sorte que notre Championnat de D1 soit plus qualitatif. Cela passe par tout un ensemble d’actions, de développements, d’investissement des clubs, de qualité des stades, d’expérience des spectateurs… qui doivent être au niveau des enjeux. Si la Coupe du monde féminine a connu ce succès, c’est aussi parce que tous les ingrédients ont été réunis.

Êtes-vous déçu par ces affluences du Championnat féminin ?

Il faut laisser le temps au temps »

Non, parce que la D1 féminine est finalement un phénomène relativement récent. Était-il pensable, il y a trois ans, que tous les matches de Championnat soient télévisés (sur Canal+) ? C’était inimaginable. Ce n’est plus le cas. Il faut laisser le temps au temps. Le Championnat doit monter en gamme à tous les niveaux, mais il progresse.

L'OL, vainqueur de la Ligue des champions féminine 2018-19 - ©  UEFA

Une Association du Football Professionnel Féminin, présidée par Laurent Nicollin Président @ Foot Unis • Président @ Association du Football Professionnel Féminin • Président @ Montpellier Hérault Sport Club (MHSC) • Membre du conseil d’administration @ Ligue de Football… (Montpellier HSC Activité : club de football professionnel français Partenaires principaux : • Partouche (paris sportifs) : sponsor maillot principal, 2019-2024 • Groupe Nicollin (environnement … ), vient de se créer pour réunir les clubs. Est-ce un signe positif dans le sens d’une professionnalisation accrue du Championnat de France ?

Le football féminin est déjà professionnel »

Je l’ai rencontrée à la Fédération Fédération Française de Football et je suis heureux que Laurent Nicollin Président @ Foot Unis • Président @ Association du Football Professionnel Féminin • Président @ Montpellier Hérault Sport Club (MHSC) • Membre du conseil d’administration @ Ligue de Football… suive les traces de son père (Louis Nicollin, fondateur du Montpellier Hérault SC, décédé le 29/06/2017) qui fut un pionnier du football féminin avec Montpellier. Mais le football féminin est déjà professionnel. Regardez Lyon, le Paris SG, Montpellier… Mais il est vrai que beaucoup d’autres clubs pourraient mieux faire.

Laurent Nicollin Président @ Foot Unis • Président @ Association du Football Professionnel Féminin • Président @ Montpellier Hérault Sport Club (MHSC) • Membre du conseil d’administration @ Ligue de Football… a expliqué à News Tank que les clubs étaient encore en quête d’un modèle économique pour leurs sections féminines…

C’est une question de volonté économique, sportive »

Les budgets des clubs vont être plus importants grâce à l’augmentation des droits TV. Personne n’interdit à un club qui en a les moyens de consacrer des budgets plus importants au football féminin. Le football féminin, ce n’est pas un phénomène de mode. Il n’est pas là pour faire joli. C’est une question de volonté économique, sportive… Les clubs qui s’engagent dans une compétition comme la D1 sont libres d’investir et de développer une économie propre, de placer leurs joueuses dans les meilleures conditions, de travailler leur stade, l’accueil des supporters, la panneautique marketing…

La Fédération forme 75 % des joueuses »

Les joueuses ont des contrats à durée déterminée et les clubs peuvent payer les salaires qu’ils souhaitent. Jean-Michel Aulas Vice-président délégué @ Fédération Française de Football (FFF)
• Officier de la Légion d’honneur (2017) • Officier de l’Ordre National du Mérite (2012)
(OL) ou le Paris SG ne se gênent pas. Les transferts peuvent aussi exister. Ce qui n’existe pas, ce sont les retombées pour les petits clubs en cas de mutation et il faut sans doute travailler sur ce point. Concernant la formation, là encore, il y a des progrès à faire. La Fédération forme 75 % des joueuses, avec les Ligues et les Districts qui ont réalisé un travail important ces dernières années. C’est un investissement considérable. Depuis cette saison, le groupe Arkema s’est associé comme partenaire du Championnat.

La D1 féminine doit-elle rester sous giron fédéral ou est-il envisageable que la LFP Ligue de Football Professionnel, association qui gère les compétitions professionnelles françaises (Ligue 1 Uber Eats, Ligue 2 BKT) , qui gère le football professionnel, la prenne en charge ?

La D1 féminine restera à la FFF »

Elle restera à la FFF. Le sujet n’est pas là. Les clubs ont aujourd’hui des budgets qui leur permettraient de modifier un peu leur schéma. Jean-Michel Aulas Vice-président délégué @ Fédération Française de Football (FFF)
• Officier de la Légion d’honneur (2017) • Officier de l’Ordre National du Mérite (2012)
dépense 7 à 8 millions pour son équipe féminine, avec des retombées. Le Paris SG, Montpellier ont des équipes de haut niveau, Bordeaux a fait des efforts cette saison. C’est donc possible. Nous sommes par ailleurs à l’écoute dans l’optique d’évolutions administratives en concertation avec Laurent Nicollin.

Que pensez-vous de l’acquisition récente par OL Groupe de la franchise américaine de football féminin du Reign FC, le club de Megan Rapinoe ? Vous réjouissez-vous de cette internationalisation de l’OL ou regrettez-vous un investissement hors de France ?

Megan Rapinoe, Tony Parker, Gérard Houllier et Jean-Michel Aulas (de g. à dr.) lors de l'annonce du rachat du Reign FC par l'Olympique Lyonnais le 19/12/2019 - ©  D.R.

Je ne vois pas d’inconvénient à ce que Jean-Michel Aulas investisse à l’étranger »

Je ne vois pas d’inconvénient à ce que Jean-Michel Aulas investisse à l’étranger. Au niveau de son centre de formation pour les filles, c’est un des seuls qui travaille de façon régulière. Son équipe féminine est peut-être la meilleure d’Europe, voire du monde (elle a remporté les 13 derniers Championnats de France et les 4 dernières Ligues des champions…) Il a envie de mieux connaître les États-Unis, pays où les joueuses de football sont les mieux traitées, même si ce n’est pas le cas dans tous les clubs… Là-bas, c’est la Fédération qui gère et après, les filles sont dispersées dans les clubs. C’est un peu la méthode du basket. Le modèle est très différent.

Football amateur. « Investissement et soutien de la FFF sans précédent »

L’aide au football amateur représente 36 % des charges de la FFF, soit 94 M€ en 2018-19. La Fédération en fait-elle assez ?

On a multiplié par deux les budgets depuis 2012 »

L’investissement et le soutien de la FFF en faveur du football amateur, à tous les niveaux, sont sans précédent. On a multiplié par deux les budgets depuis 2012. Cette saison, on a lancé l’opération spéciale « 2e étoile » qui a bénéficié à près de 10 000 clubs amateurs. 10 M€ ont été consacrés à des équipements, de la formation et des animations supplémentaires. La Fédération prend en charge des frais importants pour les compétitions nationales. Est-ce qu’on a bien fait ? Je pense que oui.

FFF : le football amateur représente 36 % des charges en 2018-19 - ©  DC

Notre budget a largement augmenté grâce aux sponsors »

Notre budget a largement augmenté grâce aux sponsors et une large part est consacré au football amateur. Mais la FFF, c’est également plus d’une quinzaine de sélections nationales. Or, une et demie seulement est rentable : l’équipe A et les féminines qui sont à l’équilibre. Toutes les autres sont très largement déficitaires. La FFF, c’est aussi la formation masculine et féminine, avec 25 pôles Espoirs, Clairefontaine, la Direction technique nationale, la formation des encadrants, les arbitres, le médical, un accompagnement permanent des Ligues, des Districts, des développements et de nouveaux outils innovants et structurants.

Quel bilan faites-vous de la réforme territoriale menée surtout en 2016 et qui a suivi le nouveau découpage des régions ?

Il faut que l’argent revienne au football, il faut donc moins de murs… »

Les Ligues sont copiées sur le modèle des régions, c’est valable pour nous comme pour les autres fédérations. On est allé un peu plus vite que les autres. Ce n’était pas facile dans certaines Ligues : il y a des distances importantes pour la région Grand Est par exemple (de l’Alsace à la Champagne), ou des mentalités différentes comme en Nouvelle Aquitaine qui va des Pyrénées au Poitou. D’autres régions en revanche n’ont pas changé. Cela se passe plutôt bien, les Ligues sont en équilibre positif, les Districts doivent faire attention et mutualiser certaines dépenses. Il faut que l’argent revienne au football, il faut donc moins de murs et mutualiser pour consacrer davantage d’argent aux maillots, aux ballons, à l’accueil des pratiquants, à la formation des éducateurs…

Rapport financier 2018-19 de la FFF : aides aux clubs amateurs - ©  DC

Lors d’une Assemblée fédérale, vous aviez dit qu’il fallait davantage de licenciées filles, mais que côté masculin, il y en avait assez, compte tenu notamment des moyens disponibles. Est-ce toujours vrai ?

Les conditions d’accueil et d’encadrement priment »

C’est toujours vrai. Nous sommes davantage dans cet état d’esprit qu’à la recherche de 15 % de licenciés en plus. Parce que les conditions d’accueil et d’encadrement priment. On a déjà eu du mal à accueillir les nouveaux après la Coupe du monde 2018, par manque de vestiaires, par manque de terrains… Donc, au niveau garçons, c’est la stabilité. Mais concernant les filles, il y a de l’espace pour progresser.

Nous devons continuer à développer d’autres modes de pratiques »

Nous devons surtout continuer à développer d’autres modes de pratiques. Avant, dans les clubs, il y avait des équipes A, B, C, D… Cela n’existe plus. Un homme de 30 ans n’a plus forcément la possibilité, le temps, l’envie d’aller aux entraînements la semaine et de jouer en compétition le dimanche à 15 heures. La pratique Loisirs se développe. Il faut travailler le foot à 8, le foot à 5, peut-être sans compétition. La technologie est aussi un facteur important pour faciliter l’accès aux terrains par exemple en relation avec les mairies, les districts. La FFF a beaucoup innové en termes de digitalisation avec de nombreux services, à l’image de la feuille de match informatisée, de la digitalisation des licences, des applis intelligentes pour les licenciés (My Coach by FFF, Joueurs FFF…) et elle continue à le faire.

Noël Le Graët


• 1964 : VRP Multicartes


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Parcours

FIFA
Membre du Conseil / Council Member
FIFA
Délégué du président de la FIFA au sein du Bureau ouvert à Paris / President’s delegate to FIFA’s office in Paris
Groupe Le Graët (agroalimentaire)
Fondateur et PDG / Founder & CEO
Fédération Française de Football (FFF)
Vice-président, en charge des dossiers économiques
En Avant de Guingamp
Président
Ville de Guingamp
Maire (PS)
Ligue Nationale de Football
Président
En Avant de Guingamp
Président

Fiche n° 2113, créée le 20/02/2014 à 15:09 - MàJ le 01/03/2023 à 11:54

Fédération Française de Football (FFF)

• Création  : 07/04/1919
Produits d’exploitation 2022-23 : 281,9 M€ (contre 274,2 en 2021-22)
Charges 2022-23 : 277,8 M€ (contre 274,3 M€ en 2021-22)
Résultat d’exploitation 2022-23 : + 4,1 M€ (contre - 0,1 M€ en 2021-22)
Résultat net 2022-23 : + 3,4 M€ (contre + 0,9 M€ en 2021-22)

• Composition du comité exécutif 2021-2024 (élu le 13/03/2021) :

Président : Philippe Diallo, élu le 10/06/2023 (président par intérim depuis le 11/01/2023 et la « mise en retrait » de Noël Le Graët, puis sa démission le 28/02/2023).
Vice-président délégué : Jean-Michel Aulas (élu le 16/12/2023)
Secrétaire générale : Laura Georges
Trésorière : Aline Riera
Membres : Éric Borghini, Albert Gemmrich, Hélène Schrub, Marc Keller, Philippe Lafrique, Pascal Parent, Claude Delforge (élu le 10/06/2023) et Alexandre Gougnard (élu le 10/06/2023).

Membres de droit du comité exécutif :
• Président de la Ligue de Football Professionnel : Vincent Labrune (depuis le 10/09/2020)
• Président de la Ligue de Football Amateur : Vincent Nolorgues (depuis le 30/04/2021)

Directeur général  : Jean-François Vilotte (nommé le 21/04/2023)

Équipementier :
Nike : depuis 2011-12, jusqu’en 2025-26

Partenaires majeurs :
• Crédit Agricole (banque) : depuis 1974, jusqu’en juin 2028, estimé entre 8 et 10 M€ par saison sur le cycle 2018-2023
EDF (énergie) : 2014-2023
Orange (opérateur de télécommunications) : 2018-2026
Volkswagen (constructeur automobile) : depuis le 01/08/2014, jusqu’en 2026, estimé à 5,5 M€ par an sur la période 2014-2018
• Uber Eats (livraison de repas à domicile) : 2022-2025, 5 M€ / saison

Partenaires officiels :
Coca-Cola (boissons) : depuis 1997, jusqu’en juin 2023, estimé à 2 M€ par saison sur la période 2018-2023
Intermarché (grande distribution) : équipes de France, Coupes de France masculine et féminine, football amateur, 2018-2028
KFC (restauration rapide) : 2014-2028
Pasquier (agroalimentaire) : depuis 2004, jusqu’en juin 2023
• Mondelēz International (snacking) : Milka (depuis 2021) / Belin (depuis 2018) / Tuc (depuis 2013)
Betclic (paris sportifs) : partenaire officiel des équipes de France et partenaire majeur de la Coupe de France, 2021-2026 (entre 5 et 8 M€ / saison)
Panini (cartes à collectionner) : 2023-2030

Partenaire de l'équipe de France féminine :
Arkema (chimie) : 2023-2025

Distributeur officiel :
Intersport (distribution d’articles de sport) : 2017 -2024

Partenaires gaming :
• Xbox France (consoles de jeux vidéo de Microsoft) : 2022-2025
Konami (éditeur) : 2022-2026


Partenaires de la D1 Arkema
(D1 féminine)
Arkema (chimie) : sponsor titre pour 2019-2025, 1,2 M€ par saison
• Point.P (matériaux de construction) : partenaire officiel pour 2021-2024
• Canal+ (TV payante) : diffuseur officiel pour 2018-2023


Catégorie : Instances
Entité(s) affiliée(s) : Institut Emploi Formation du Football (IEFF)


Adresse du siège

87 boulevard de Grenelle
75738 Paris Cedex 15 France


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Fiche n° 1057, créée le 06/02/2014 à 18:33 - MàJ le 26/04/2024 à 12:33

©  Simon Morcel / FFF
Noël Le Graët, président de la FFF depuis le 18/06/2011 - ©  Simon Morcel / FFF