• Pour consulter le programme « Ambition Bleue 2025-2032 », cliquez ici  Publié le 18/11/2025 à 23:45
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Ambition Bleue 2025-2032 : l’accent mis sur l'« identification de cibles prioritaires »

« Nous avons évalué la première version du plan Ambition Bleue, et nous avons observé ses apports très conséquents. À partir de ce constat, nous avons décidé de consolider ces acquis et d’amplifier la dynamique, avec d’abord un changement de paradigme temporel, puisque cette stratégie s’inscrit désormais dans deux cycles olympiques. De ce fait, la temporalité descend aussi sur la cible des athlètes que nous allons accompagner, en vue des Jeux de Brisbane 2032 », déclare Marina Ferrari Ministre @ Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative (MSJVA) • Député MoDem de la 1^re circonscription de la Savoie @ Assemblée nationale
, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative.

Ambition Bleue 2025-2032 a pour objectif de « maximiser les avantages des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 Jeux de la XXXIII^e Olympiade attribués à Paris (FRA) lors de la 131^e session du CIO, à Lima (PÉR), le 13/09/2017 :
• Jeux Olympiques du vendredi 26/07 au dimanche 11/08/2024.
• Jeux Paralympiques du… , en offrant aux athlètes et à leur encadrement les meilleures conditions possibles pour optimiser leurs performances », notamment au travers de dispositifs tels que le “Plan coachs”, renouvelé pour les deux prochaines olympiades, “Gagner en France”, qui devient “Gagner aux Jeux”, ou encore le concept de la “Maison de la Performance”, introduit à l’occasion des Jeux de Paris 2024 et qui « sera adapté » lors des prochains Jeux.

Trois niveaux de soutien financier aux athlètes

Le soutien financier aux athlètes est maintenu et désormais répartis en trois niveaux :

• 1.- la cellule “perf” 2026-2028 (40 000 € bruts minimum par an par athlète, environ 600 sportifs concernés) : pour les athlètes « avec un potentiel avéré de médailles » pour les Jeux de 2026 et 2028 ;
• 2.- le dispositif de proximité “Radar” 2026-2028, nouvellement introduit (30 000 € bruts minimum par an par athlète) : dédié aux nouveaux talents récemment intégrés au circuit senior, proches des critères de la cellule « perf » ;
• 3.- la cellule “ambition” 2026-2028-2030 (20 000 € bruts minimum par an par athlète) : pour les athlètes à fort potentiel pour les JO Jeux Olympiques P de 2028 et au-delà.

« Nous avons aujourd’hui environ 2 000 athlètes bénéficiaires d’aides personnalisées. Il ne s’agit pas uniquement des cibles prioritaires : d’autres athlètes peuvent également être accompagnés via ces dispositifs. Cela passe par des aménagements à l’emploi, au travers de conventions d’insertion professionnelle, de contrats d’agents ou autres formes d’accompagnement », précise Yann Cucherat.

Pour les Jeux de Paris 2024, tous les athlètes de la délégation étaient soutenus au-dessus du seuil de pauvreté (15 000 €), contre 40 % sous ce seuil à Rio en 2016. « Pour les prochaines éditions, l’objectif est de garantir un seuil minimum de ressources de 20 000 € à tous les athlètes qualifiés, grâce à une anticipation renforcée des situations individuelles et à une concertation étroite avec les fédérations », indique l’ANS.

« Nous avons travaillé sur deux approches en matière d’identification des athlètes :

• une systémique d’individuation, avec la création d’un bureau d’analyse permettant de réunir tous les dispositifs nécessaires pour anticiper et traiter les problématiques pouvant perturber une performance le jour J ;
• une systémique structurelle, en préparant et en accompagnant le renouvellement de la génération suivante afin d’installer une dynamique pérenne », ajoute l’ancien gymnaste.

Data et performance : la plateforme Sport Data Hub devient ”France.sport”

L’ANS entend également ancrer son action « dans une approche résolument fondée sur les sciences du sport » au travers de la donnée. Lancée en 2020, la plateforme Sport Data Hub, qui centralise les données générées par la sphère sportive française, devient “France.sport” « afin d’aller encore plus loin dans cette perspective d’optimiser la performance au travers d’une base de données souveraine partagée avec les laboratoires, les fédérations et les institutions, pour une meilleure prise de décision », explique Yann Cucherat.

« Ce modèle est unique en Europe et constitue un véritable avantage concurrentiel », poursuit le dirigeant, qui prévoit aussi « d’aller plus loin en matière d’intelligence artificielle, pour automatiser l’analyse des performances, prévenir les blessures, personnaliser les entraînements et détecter de nouveaux talents. En la matière, nous avons encore un peu de retard par rapport à la concurrence. »

Les moyens de l’ANS maintenus en 2026

« Même si la copie budgétaire concernant le Sport prévoit une baisse de 4,6 % (dans le PLF Projet de loi de finances 2026), les moyens de l’ANS sont maintenus au même niveau qu’en 2025 », confirme Marina Ferrari, qui souligne que « l’Agence a démontré son efficacité et a rempli ses objectifs en matière de haute performance et de développement de la pratique (via les infrastructures). C’est un acteur incontournable. »

« Le pôle performance a bénéficié de 114 M€ en 2024, qui était l’année la plus haute en termes de soutien de l’État. Nous sommes partis de 80 M€ en 2021. Nous avons consolidé le budget de 2024 en 2025, malgré un contexte difficile. Pour 2026, même si la copie est très similaire à 2025, on nous a demandé de réduire de quelques millions notre enveloppe, sans que cela affecte nos ambitions. Nous travaillons d’ailleurs à chercher des partenaires privés, au travers des conventions d’insertion professionnelle, des contrats d’aide à l’emploi, etc. Nous travaillons sur un projet 2026 à hauteur de 110 M€ », indique Yann Cucherat, qui précise que « 80 % des moyens de l’Agence sont fléchés vers le haut niveau. »

« Les Allemands sont en train de copier la stratégie que nous avons portée en France » (Y. Cucherat, ANS)

• « Bien qu’ayant fixé des objectifs ambitieux pour les Jeux de Paris 2024 — un Top 5 olympique et un Top 8 paralympique —, nous avons réussi à les tenir. Nous avons battu des records à tous les niveaux. Ce qui est intéressant de souligner, c’est que nous avions la capacité de faire encore mieux. Avec un certain nombre de quatrièmes places, on voit clairement qu’il y avait un potentiel à aller chercher. Nous avons également eu des surprises très positives. Cela doit nous pousser à viser encore plus haut sur les olympiades et paralympiades à venir.

• Nous avons développé un dispositif spécifique d’accompagnement des entraîneurs, appelé le “plan coach”. Nous avons également lancé le programme “Gagner en France”, qui avait vocation à fédérer tous les acteurs du sport français autour d’objectifs communs. Tout cela a été rendu possible grâce à une augmentation des moyens de l’État, puisque nous sommes passés de 80 M€ à 114 M€ entre 2019 et aujourd’hui. Ces moyens renforcés nous ont permis de porter des programmes ambitieux. À ce titre, je souhaite remercier les différents ministres successifs qui ont soutenu cet effort.

Les Australiens augmentent leurs moyens, les Britanniques se remobilisent »

• Nous avons réalisé un certain nombre d’évaluations et de diagnostics, comme on le demande aux sportifs ou aux entraîneurs une fois la compétition terminée, pour identifier ce que nous pouvons améliorer et comment progresser face à la concurrence. Nous sommes d’autant plus attentifs que les Australiens, qui accueilleront les Jeux en 2032, ont augmenté leurs moyens et mettent en place un programme spécifique pour être au rendez-vous. Les Allemands sont en train de copier la stratégie que nous avons portée en France. Les Britanniques, qui ont mal vécu que la France leur soit passée devant aux JO de Paris 2024, se remobilisent également.

• L’objectif est clair : viser durablement le Top 5 olympique et paralympique. Nous nous en donnons les moyens, et nous savons que collectivement, nous pouvons y parvenir. »

Yann Cucherat, manager général de la haute performance à l’ANS

Agence nationale du Sport (ANS)

Structure juridique : GIP (Groupement d’Intérêt Public)
Date de création : 24/04/2019
Présidente : Marie-Amélie Le Fur
Directeur général : Frédéric Sanaur (jusqu’au 31/10/2025)
Manager général de la Haute Performance : Yann Cucherat
Budget :

• 2023 : 462,9 millions d’euros (12 M€ de frais de fonctionnement, 119,3 M€ dédiés à la Haute performance et 331,6 M€ au développement des pratiques sportives.
• 2022 : 451 M€ (11 M€, 118 M€ et 322 M€)
• 2021 : 380 M€ (9,8 M€, 104,1 M€ et 266,1 M€)
• 2020 : 292,9 M€ (8,6 M€, 90 M€ et 194,3 M€)
Fondateurs :
- État
- CNOSF
- CPSF
- Association régions de France
- Assemblée des départements de France
- Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité
- MEDEF
- CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises)
- Union des entreprises de proximité
- Union Sport & Cycle
- CoSMoS
• Droits de vote :
- État : 30 %
- Mouvement sportif : 30 %
- Collectivités territoriales : 30 %
- Acteurs économiques et sociaux : 10 %

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Catégorie : Etat & Collectivités

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Adresse du siège

4/6 rue Tuillot
94200 Ivry-sur-Seine France

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Fiche n° 8557, créée le 24/04/2019 à 03:06 - MàJ le 19/11/2025 à 08:51