Paris 2024 : « Les JOP ouvrent une décennie de transformation pour la Seine-Saint-Denis » (S. Troussel)
« Les Jeux ouvrent une décennie de transformation pour la Seine-Saint-Denis qui va marquer l’histoire du Grand Paris et de l’Île-de-France. Il y a peu de territoires qui concentrent autant de mutations urbaines dans un temps aussi court », déclare Stéphane Troussel
Président @ Conseil départemental de Seine-Saint-Denis
, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, à News Tank, le 15/02/2024.
« Le département a mis 85 millions d’euros dans la maquette SOLIDEO
SOciété de LIvraison DEs jeux Olympiques et paralympiques Paris 2024
, les autres collectivités de Seine-Saint-Denis (Plaine Commune, Terre d’Envol, ainsi que les villes de La Courneuve, Saint-Denis, Saint-Ouen et Île-Saint-Denis) à peu près autant pour atteindre un total de 150 à 170 M€. Or nous recevons 80 % des investissements de la SOLIDEO dont le budget global est de 3,8 Md€. Au total, l’argent public s’élève à 1,7 Md€ et les collectivités de Seine-Saint-Denis ne mettent donc que 10 %. Budgétairement, on ne peut pas se plaindre. La promesse de l’héritage matériel est tenue et toutes les infrastructures seront livrées en temps et en heure. »
« Les Jeux sont un exemple en matière de gouvernance et de méthodologie de projet, à reproduire. J’avais d’ailleurs proposé, plutôt que l’absorption de la SOLIDEO par Grand Paris Aménagement, qu’on utilise et qu’on transforme l’objet de la SOLIDEO pour traiter un certain nombre de questions que nous n’arrivons pas à traiter collectivement dans la gouvernance actuelle du Grand Paris : l’avenir du périphérique, l’avenir des grandes autoroutes urbaines du cœur dense de la métropole comme l’A86 ou l’A1, les grands faisceaux ferrés qu’il faut couvrir ou sur lesquels il faut faire passer des passerelles pour réduire les fractures urbaines, etc. Des projets pour lesquels il faut se mettre autour de la table pour trouver un consensus entre de multiples acteurs et partenaires, en déterminant une date butoir comme peut l’être celle des Jeux. »
Mobilisation du département et de ses habitants à l’approche de l’événement, héritage matériel et immatériel, temps forts à venir, image de la Seine-Saint-Denis, finances : Stéphane Troussel répond aux questions de News Tank dans le cadre d’un entretien exclusivement dédié aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
« Les Jeux ne sont pas un aboutissement mais plutôt un point de bascule pour la Seine-Saint-Denis » (Stéphane Troussel)
Les habitants de la Seine-Saint-Denis attendent-ils les JO Jeux Olympiques P Jeux Olympiques et Paralympiques avec impatience ?
La fin d’année 2023 n’a pas été des plus simples pour les Français, ni pour les habitants de la Seine-Saint-Denis, entre l’inflation persistante, la crise énergétique, les épisodes climatiques, la guerre en Ukraine, le conflit au Proche-Orient, les conflits sociaux, la loi immigration, etc. Tout cela participe d’une ambiance morose, avec aussi le poids de plus en plus grand de l’extrême-droite dans les médias. Rien ne nous a été épargné en 2023.
Tout l’écosystème sportif, culturel, associatif est en train de se mobiliser »Je sens cependant que plus on se rapproche des Jeux, avec les événements (inaugurations, initiatives festives, etc.) qui se multiplient, et plus l’envie, l’enthousiasme, la participation de toutes et tous montent. C’est tout l’écosystème sportif, culturel, associatif qui est en train de se mobiliser !
Mais je suis aussi vigilant sur le fait que les Jeux doivent entraîner le moins de perturbation possible pour les Franciliens, dont certains en ont également marre des travaux qui ne concernent pas seulement les Jeux. Il est aussi indispensable que les activités du quotidien, comme celles des structures sociales, médico-sociales et sanitaires, hébergements d’urgence, banques alimentaires, aides à domicile, etc. se poursuivent sans rupture de service.
Plus largement, je tiens à rappeler que les Jeux ne sont pas un aboutissement mais plutôt un point de bascule pour la Seine-Saint-Denis. Les Jeux incarnent ces transformations grandeur nature qui sont à l’œuvre et qui vont bien au-delà des infrastructures sportives. Il faut pouvoir tenir les deux bouts et se donner les moyens pour que ce développement bénéficie à toute la population.
Tous ces événements de la fin 2023 que vous évoquez ont-ils fait un peu oublier les Jeux ?
La fin de l’année 2023 a ébranlé l’enthousiasme autour des Jeux, mais maintenant que nous sommes dans l’année tant attendue, qui constituait un objectif collectif pour toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés depuis des années, l’idée est de se féliciter de cette perspective un peu plus réjouissante. Je sens vraiment cette envie d’en être.
110 000 billets pour le territoire de la Seine-Saint-Denis »On entre dans la phase majeure de la mobilisation de la population afin qu’elle puisse pleinement participer à la fête. Cela passe par la distribution de billets, plus de 110 000 pour le territoire de la Seine-Saint-Denis (dont 40 000 achetés par le département : 15 000 pour les Jeux Olympiques et 25 000 pour les Jeux Paralympiques), prioritairement au profit des collégiens, des bénéficiaires de l’aide sociale à l’enfance, des personnes en situation de handicap, des agents du département, des personnes âgées.
Le second élément, ce sont les sites de célébration. Pour nous, ce sera d’abord le Parc Georges Valbon, à La Courneuve, qui sera inauguré le 25/07/2024 au soir avec l’accueil de la dernière étape du Relais de la Flamme à la veille de la cérémonie d’ouverture à Paris. Il y aura des écrans géants, six soirées exceptionnelles avec des grands concerts, permettant à 10 000 personnes d’en profiter simultanément (contre 5 000 personnes pour le reste de la programmation).
Quelle image voulez-vous donner au monde de la Seine-Saint-Denis ?
Nous voulons montrer à tous les visiteurs la richesse de ce territoire qui est à la fois celui qui abrite un patrimoine historique unique avec la basilique où sont enterrés les Rois de France, mais qui est aussi le cœur battant des Jeux avec le Stade de France, le Village des athlètes, celui des médias, le PRISME à Bobigny, un espace de pratique sportive unique en Europe, pensé pour faciliter l’accueil de toutes et tous et notamment pour les personnes en situation de handicap.
Mettre en avant nos éléments patrimoniaux, mais aussi des expériences que d’autres ne peuvent pas proposer »La Seine-Saint-Denis est un territoire très attractif sur le plan géographique, économique, avec une population jeune dans un continent vieillissant, ouvert sur le monde compte tenu des origines diverses de sa population. Mais je suis lucide. On ne va pas rivaliser avec la Tour Eiffel, la place de la Concorde, l’Arc de Triomphe ou Notre-Dame. C’est pour ça que nous nous sommes dits que nous avions une autre offre touristique à proposer aux visiteurs de passage, aux spectateurs, à ceux qui choisiront d’être hébergés en Seine-Saint-Denis.
Il s’agit de mettre en avant nos éléments patrimoniaux, mais aussi des expériences que d’autres ne peuvent pas proposer, avec des lieux de fête, de partage, autour du street art ou de l’agriculture urbaine par exemple. Nos grands sites naturels sont également à valoriser : le canal de l’Ourcq, le canal de Saint-Denis, le parc de la Poudrerie, etc. Ils n’existent pas ailleurs !
Quels seront les principaux temps forts de la Seine-Saint-Denis sur les six prochains mois ?
Nous avons commencé les inaugurations olympiques, avec notamment le Centre aquatique départemental Annette Kellermann la semaine dernière, et nous poursuivrons ces prochains mois : le Village des Athlètes, le Village des Médias, le Centre aquatique olympique, etc. On va ainsi mettre en avant les transformations et réalisations qui ont été permises par les Jeux en un temps record.
Les Urban Youth Games réuniront 2 500 collégiens des quartiers populaires de Belgique et de Seine Saint-Denis le 31/05 »Il y aura aussi la Semaine Olympique du 02 au 06/04 qui aura une dimension particulière cette année. Le 31/05, nous organiserons au Parc des sports de Marville les Urban Youth Games qui réuniront 2 500 collégiens des quartiers populaires de Belgique et de Seine Saint-Denis. Je pense aussi à la grande parade « On ne va pas se défiler » du collectif La Beauté du geste, qui réunit huit grandes scènes du département, le 23/06, et bien sûr au Relais de la Flamme dont la dernière étape sera en Seine-Saint-Denis, sans oublier des initiatives comme le J-93. Tous ces rendez-vous vont rythmer les semaines et les mois qui viennent.
Quelle est votre plus grande satisfaction aujourd’hui s’agissant des réalisations liées aux JOP ?
C’est d’avoir contribué à avoir vraiment fait en sorte de nous saisir collectivement des Jeux pour montrer à quel point on est à ce moment charnière de la vie, de l’histoire de ce département. Les Jeux agissent comme un précipité. Cela révèle comment un territoire au cœur du Grand Paris est en train de connaître une évolution majeure.
La place que prend le département vis-à-vis de la centralité parisienne est en train de changer »Ce n’est ni un optimisme béat, aveugle, ni du chauvinisme mal placé, mais les Jeux ouvrent une décennie de transformation. On va inaugurer la prolongation de la ligne 11 du métro, on a inauguré celle de la ligne 12, la ligne 14 à Saint-Denis Pleyel… et ça ne va pas s’arrêter ! Il faut savoir que sur les 200 km de métros autour de Paris, du Grand Paris Express, un tiers des 68 gares se trouveront en Seine-Saint-Denis. Cela change tout quant à la place que prend le département vis-à-vis de la centralité parisienne.
De ce point de vue, nous avons réussi collectivement, avec les Jeux, plus encore que jusqu’à présent, à montrer à quel point la transformation de la Seine-Saint-Denis va marquer l’histoire du Grand Paris et de l’Île-de-France. Il y a peu de territoires qui concentrent autant de mutations urbaines dans un temps aussi court.
Peut-on considérer les Jeux comme un modèle de projet collectif transpartisan ?
Les Jeux sont effectivement un exemple en matière de gouvernance et de méthodologie de projet, à reproduire. J’avais d’ailleurs proposé, plutôt que l’absorption de la SOLIDEO SOciété de LIvraison DEs jeux Olympiques et paralympiques Paris 2024 par Grand Paris Aménagement, qu’on utilise et qu’on transforme l’objet de la SOLIDEO pour traiter un certain nombre de questions que nous n’arrivons pas à traiter collectivement dans la gouvernance actuelle du Grand paris : l’avenir du périphérique, l’avenir des grandes autoroutes urbaines du cœur dense de la métropole comme l’A86 ou l’A1, les grands faisceaux ferrés qu’il faut couvrir ou sur lesquels il faut faire passer des passerelles pour réduire les fractures urbaines, etc. Des projets pour lesquels il faut se mettre autour de la table pour trouver un consensus entre de multiples acteurs et partenaires, en déterminant une date butoir comme peut l’être celle des Jeux.
On devrait utiliser cette méthode, cette gouvernance, ces moyens dédiés, ce calendrier resserré dans le déroulé un peu plus normal de nos activités institutionnelles »Il faut être capable, au lendemain des Jeux, d’identifier de tels sujets à l’échelle de la région Île-de-France qui est la région la plus riche et la plus puissante d’Europe sur le plan économique, et qui est marquée par des fractures territoriales, urbaines, sociales, financières, qui sont un problème pour ceux qui les subissent. Un problème aussi pour le pays tout entier car la région représente 30 % du PIB Produit Intérieur Brut de la France. Il faut un développement plus équilibré, plus harmonieux, plus coordonné.
On devrait utiliser cette méthode, cette gouvernance, ces moyens dédiés, ce calendrier resserré dans le déroulé un peu plus normal de nos activités institutionnelles respectives.
Avez-vous aussi des regrets ?
Très franchement, j’ai peu de regrets. A ce stade, je ne vois rien qui n’a pas été fait, même s’il y a forcément le sujet des transports. On ne fera pas, à l’occasion de ces Jeux, la démonstration que le système de transport en Île-de-France est celui qu’on est en droit d’attendre d’une métropole mondiale qui serait prête à faire face au changement climatique.
J’ai peu de regrets, même si la promesse n’a pas été tenue concernant les transports »Je me souviens de la visite de Thomas Bach (président du CIO Comité International Olympique (International Olympic Committee, IOC) ) il y a six ou sept ans à la Cité du Cinéma. La promesse qui lui avait été faite à l’époque n’a pas été tenue. Les choses vont fonctionner, il y aura des offres de bus alternatives, des renforcements sur les réseaux existants, mais la fin du Grand Paris Express, ce sera seulement en 2030. Sans parler de la régénération du système existant.
Le sujet de l’héritage immatériel fait aussi partie de vos préoccupations…
Je ne veux pas me réveiller avec la gueule de bois au mois de septembre 2024 et c’est pour cela que nous sommes actuellement mobilisés pour dire aux uns et aux autres que si on veut que les Jeux aient servi à quelque chose, alors il n’est pas question que ça s’arrête, tout comme il n’est pas question que d’ici les Jeux, on réduise la voilure sur le soutien à des projets associatifs, sportifs, culturels, d’insertion par le sport. Ce serait incompréhensible.
Nous sommes déjà dans « l’après » »Nous sommes mobilisés auprès de la ministre des Sports pour que tous nos programmes, notamment « 1,2,3 nagez ! » dans le cadre duquel nous avons accompagné 10 000 jeunes depuis 2021, se poursuivent. Le COJOP Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 n’existant plus à partir de septembre/octobre 2024, il faudra bien que les collectivités locales soient accompagnées par d’autres partenaires. Nous sommes déjà dans « l’après. »
Tout le monde semble tenir ce discours, notamment le président de la République qui l’a rappelé lors de ses vœux au mouvement sportif, et on finit donc par avoir du mal à envisager le contraire…
J’aime bien la formule de Jean Monnet sur l’Europe : « Je ne suis ni pessimiste, ni optimiste, je suis déterminé. » Moi, je sais quel budget je voterai en 2025. Je veux m’assurer que d’autres, déjà en 2024, ont les crédits pour que l’année se déroule avec la même intensité et qu’il y ait ensuite la même ambition.
Vous avez visité plusieurs villes européennes qui ont été hôtes des Jeux. Dans quelle mesure vous ont-elles inspiré, en matière d’héritage notamment ?
Nous avons visité Londres, Barcelone et Athènes. Londres était vraiment une candidature qui ressemblait à celle de Paris / Seine-Saint-Denis. Il y avait aussi un quartier au Nord Est de la ville en pleine reconversion industrielle, qui avait beaucoup souffert de la désindustrialisation, avec un chômage élevé, des populations d’origine étrangère, plein de gamins qui ne savaient pas nager en 6e comme en Seine-Saint-Denis. Ces similitudes importantes nous ont beaucoup inspirés. Je me souviens très bien des propos d’un ancien maire travailliste de ce quartier qui m’avait dit : « Ne lâchez jamais rien car il n’y a que vous qui vous préoccuperez de l’héritage du territoire et de ses habitants. Les autres, leur sujet c’est d’organiser des compétitions ». C’est ce que nous avons fait.
Le sentiment de fierté que les Jeux ont donné au territoire et à ses habitants à Londres et Barcelone »Mais la plus belle candidature, c’est Barcelone. D’abord parce que cela a transformé le territoire d’un point de vue de l’urbanisme. D’une certaine manière, c’est grâce aux Jeux que Barcelone s’ouvre sur la mer. Auparavant, entre les deux, il y a avait une ligne de chemin de fer, des usines abandonnées, etc. Or c’est là que le Village olympique a justement été construit. C’est devenu la grande ville de la Méditerranée. 1992 est également un moment particulier pour l’Espagne avec le retour de la démocratie dans un pays qui s’ouvre au monde. Le projet des JO a été très fédérateur dans tout le pays. Quand on voit aujourd’hui les velléités autonomistes de la Catalogne, il y avait une forme de nostalgie de ce moment-là pour nos interlocuteurs.
Le trait commun de ces visites, c’est le sentiment de fierté que cet événement a donné au territoire et à ses habitants. C’est vraiment la grande leçon.
Certaines initiatives menées par les collectivités locales à l’occasion de ces différentes olympiades vous ont-elles également servi d’exemple ?
Je me rappelle très bien de la visite de la piscine olympique de Londres. Tout le système d’apprentissage de la natation avait permis une vraie progression alors qu’un enfant sur deux qui entrait dans l’équivalent de la 6e ne savait pas nager auparavant. Cela m’a beaucoup inspiré.
Inspiré par Londres 2012 pour le « Savoir Nager » et l’Olympiade culturelle »J’avais également rencontré Ruth Mackenzie, ex-directrice du Théâtre du Châtelet, et c’est elle qui avait initié l’Olympiade culturelle. C’est la première fois que ça existait. Je m’en suis aussi beaucoup inspiré, avant même que le COJO ne s’empare du sujet. J’avais rapidement mobilisé les acteurs culturels de la Seine-Saint-Denis pour les prévenir qu’il y aurait cette initiative et qu’il fallait imaginer quelque chose afin d’être prêt le moment venu. Ils ont monté un collectif : « La Beauté du Geste ». Le 23/06, la parade « On ne va pas se défiler » réunira plus d’un millier de participants.
Parmi les satisfactions figurent également les éléments budgétaires, avec des promesses tenues à l’égard du département…
Le département a mis 85 millions d’euros dans la maquette SOLIDEO, les autres collectivités de Seine-Saint-Denis (Plaine Commune, Terre d’Envol, ainsi que les villes de La Courneuve, Saint-Denis, Saint-Ouen et Île-Saint-Denis) à peu près autant pour atteindre un total de 150 à 170 M€. Or nous recevons 80 % des investissements de la SOLIDEO dont le budget global est de 3,8 Md€. Au total, l’argent public s’élève à 1,7 Md€ et les collectivités de Seine-Saint-Denis ne mettent donc que 10 %. Budgétairement, on ne peut pas se plaindre. La promesse de l’héritage matériel est tenue et toutes les infrastructures seront livrées en temps et en heure.
Le PRISME a coûté 55 M€, dont plus de 30 M€ financés par le département, hors maquette SOLIDEO »En fonctionnement, le budget du département dédié aux JOP va s’élever à 6 ou 7 M€ en 2024, y compris l’investissement dans le site de célébration de Georges Valbon (4 M€). Une partie des crédits que nous mobilisons pour notre projet éducatif départemental - 10 M€ pour les collèges au total - est aussi très colorée « JO ». Quand on met chaque année 3 M€ au profit de la MC93 (maison de la culture de Seine-Saint-Denis à Bobigny), on sait qu’une partie sera utilisée pour des projets liés aux Jeux, à l’image de la parade « On ne va pas se défiler. »
La construction du PRISME, dédiée au para sport, ne figure pas dans la maquette SOLIDEO et son budget s’élève quand même à 55 M€, dont plus de 30 M€ financés par le département. C’était notre choix de porter un tel projet qui n’est pas nécessaire au Jeux mais qui laissera un héritage para sportif important. Nous participons aussi à la construction de pistes cyclables temporaires, ou à la réfection de la voirie du Parc Georges Valbon qui sera le lieu de départ du para marathon, tout cela est hors maquette.
Stéphane Troussel
Président @ Conseil départemental de Seine-Saint-Denis
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Fiche n° 43832, créée le 14/06/2021 à 22:04 - MàJ le 21/10/2024 à 12:31